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FARE INSIEME - Ep. 159 - Met, ces chercheurs infatigables qui défient les virus et les bactéries grâce au pouvoir de l’ozone

«Ce sont les personnes qui font la différence»

16/11/2023

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Tout commence avec un collègue opéré du cœur dans un bloc opératoire contaminé par des staphylocoques. Puis l’intuition de ses chers collègues : tenter de le guérir grâce à l’ozone. C’est ainsi que d’un laboratoire de recherche de Bologne est née une entreprise destinée à réécrire la bataille contre les virus et les bactéries grâce à la conception de générateurs d’ozone. Pour FARE INSIEME, Giampaolo Colletti s’entretient avec Federico Ponti, cofondateur et PDG de Met

de Giampaolo Colletti
@gpcolletti

Photocredit: Giacomo Maestri e Francesca Aufiero

Créer une entreprise, c’est prendre soin. De ses propres employés, de ses clients, de ses communautés. Mais l’histoire que nous allons raconter démultiplie ce soin. Parce qu’elle émane du grand cœur de quelques collègues au service d’un cœur malade. Mais procédons dans l’ordre. Tout commence en 2006 lorsqu’un collègue, opéré à cœur ouvert, est touché par des bactéries présentes dans le bloc opératoire et très résistantes au traitement. Les collègues, en tant qu’anciens chercheurs, décident de se mettre au travail. Et ils mettent du cœur à l’ouvrage. Ils créent un système générateur d’ozone avec lequel le collègue est traité. Résultat ? En deux mois, le staphylocoque est éliminé.

Le pouvoir de l’ozone.
D’où l’intuition. Et si nous pensions aux dix, cent, mille autres personnes atteintes par cette bactérie ? Commencent alors les tests et les expériences sur d’autres patients. Tous guérissent. C’est là que commence l’aventure de Met. Une histoire incroyable. C’est le pouvoir de l’ozone qui permet de créer des solutions sur mesure et des applications innovantes tournées vers la durabilité. L’entreprise est fondée en 2008, mais elle vit dans le futur, en investissant dans la recherche et en étendant l’utilisation des propriétés de l’ozone à différents domaines. L’entreprise est spécialisée dans la conception de générateurs d’ozone adaptés aux besoins des clients. «Tout naît d’un malheur, mais il ouvre la porte à des scénarios inimaginables», explique Federico Ponti, PDG et cofondateur de l’entreprise avec Fabiano Senese. Met emploie six personnes issues d’horizons différents. Un melting-pot gagnant. En effet, c’est dans l’entreprise que l’on se forme, car il n’existe pas d’école qui enseigne l’utilisation de l’ozone. Tout part d’une filiale de Tebo, une entreprise d’électronique fondée par Ponti et trois autres partenaires en 1981. Aujourd’hui, le chiffre d’affaires s’élève à un peu moins d’un million d’euros et est réinvesti dans la recherche. Ces dernières années, l’investissement en R&D avoisine les 50 %, avec des formules d’autofinancement. Rien qu’en 2023, pas moins de trois brevets ont été développés dans trois domaines différents: le désherbage biologique, la réduction des odeurs et la réduction des polluants chimiques. Des mots très complexes qui résument la lutte de ces chercheurs contre les bactéries et les virus de toutes sortes. Le nom de la société, MET, signifie «Medical Equipment Technology». Nous sommes à Bologne et cette entreprise est devenue une référence mondiale dans la conception de générateurs et de systèmes d’ozone entièrement fabriqués en Italie. Eh oui, les systèmes d’ozone. Mais que représentent-ils ? Et pourquoi sont-ils innovants et durables ? En d’autres termes, en quoi permettent-ils d’améliorer l’avenir ? Ponti n’a aucun doute. «Ces systèmes constituent une véritable innovation dans tous les secteurs d’application, car ils permettent de passer du concept consumériste du produit à acheter, à utiliser et à éliminer à la machine qui génère le produit d’assainissement, en consommant très peu d’électricité et très peu d’eau. Ainsi, une fois le générateur acquis, l’action d’assainissement ne génère aucun résidu et ne pollue pas». Innovation transversale pour des secteurs variés : médical, agroalimentaire, transport. «La technologie est fondamentale, mais qui la développe? En fin de compte, c’est le mélange des cultures et de l’engagement de chacun d’entre nous. Comme toujours, ce sont les personnes qui font la différence. Le grand avantage d’opérer en Émilie est la possibilité de s’appuyer sur des niveaux élevés d’expertise dans différents domaines, de pouvoir compter sur des artisans capables de développer des solutions et sur la disponibilité de matières premières difficiles à trouver ailleurs», déclare Ponti.

Les défis de l’agriculture.
Les exigences des clients potentiels évoluent en fonction des besoins et des secteurs. Dans l’agriculture, les problèmes liés aux champignons, aux bactéries et, de plus en plus, aux insectes nuisibles se multiplient. À cela s’ajoutent les réglementations visant à réduire l’utilisation de pesticides et d’autres produits polluants. «Là encore, l’ozone s’est avéré être un produit qui peut aider l’agriculteur à condition qu’il accepte de changer la mentalité associée à des décennies d’utilisation de produits chimiques. C’est-à-dire qu’il veuille se réapproprier la culture agronomique et, par le biais de stratégies d’application, essayer de se défendre en réduisant au maximum l’utilisation de produits nocifs», souligne Ponti. Pour Met, l’innovation est dans l’ADN de l’entreprise, qui est techniquement née dans un laboratoire de recherche. «Cela dit, nous avons compris qu’il ne suffit pas de développer des solutions ou des applications innovantes et fonctionnelles, mais que nous devons les faire connaître à ceux qui en ont besoin et à ceux qui sont prêts à faire le saut culturel, en dépassant le concept du consommable pour celui du fonctionnel et du durable», conclut Ponti. Des chercheurs avec des cœurs de conteurs pour un avenir qui reste à écrire.

https://podcast.confindustriaemilia.it/

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