L’une des réalités les plus
importantes dans les livraisons nationales et internationales, créée en Émilie.
Fort ancrage territorial, mais présence coordonnée et dimension industrielle
dans 41 pays et avec 18 entrepôts internationaux, 347 points de distribution, 28
000 employés, plus de 9 millions de palettes déplacées par an. Bienvenue chez
One Express. Pour FARE INSIEME, Giampaolo Colletti s’entretient avec Claudio
Franceschelli, président de One Express
de Giampaolo Colletti
@gpcolletti
Photocredit: Giacomo Maestri e Francesca Aufiero
L’union fait la force. C’est un beau slogan, direz-vous, mais pour certaines
entreprises, il s’agit carrément d’un mantra. Et même plus :
une stratégie gagnante. Car jamais comme en ces temps si connectés et accélérés,
la réflexion au pluriel n’a
permis de générer des résultats aussi incroyables tout en atteignant des
objectifs jusqu’alors impensables. Le
gagnant est l’équipe, laquelle se
transforme en équipes diversifiées. C’est
en quelque sorte l’histoire de One Express, une entreprise de Bologne fondée en
2008 par huit associés et spécialisée dans les envois palettisés, qui compte 135
filiales. «Chaque filiale expéditrice achemine les marchandises
palettisées de ses clients vers les entrepôts One Express, qui font office de
centres de déchargement, de tri et de rechargement de milliers de palettes, chaque
nuit, vers les filiales destinataires», explique Claudio Franceschelli, président
de One Express. Le siège se trouve à l’Interport
de Bologne, où nous disposons de deux entrepôts de quatorze mille mètres carrés
chacun. Nous avons également un autre entrepôt ouvert l’année dernière au sud
de Milan. Le chiffre d’affaires est de 100 millions d’euros avec une prévision
de 118 millions. L’équipe se compose de soixante employés, soit vingt de plus
par rapport à l’année précédente. «Nous partons tous les jours, dans
toute l’Europe, en transportant des marchandises sur des palettes : France,
Allemagne. Angleterre, Belgique et Hollande. La logistique d’entreprise devient
ainsi plus efficace et plus sûre, car elle minimise les risques de dommages aux
marchandises et de perturbations opérationnelles, simplifie la gestion des
expéditions et contient les coûts», souligne Franceschelli. En effet, One
Express est devenu au fil du temps une référence en matière de transport
logistique. Nous avons trois centres nationaux à Bologne, Milan et Naples. Mais
aussi 135 filiales dans tout le pays et 1 200 véhicules en
mouvement chaque jour.
L’Europe en
mouvement. Et depuis 2012, il y a aussi le réseau international. Encore une fois,
tout passe par des alliances. «One Express est aujourd’hui une réalité
dynamique et en croissance constante, capable de garantir la couverture du
service de palettes expresses dans toute l’Europe. Notre système évite les
rebonds techniques et utilise comme passerelles d’autres réseaux de palettes
établis avec lesquels nous avons construit de solides partenariats, améliorant
ainsi la rapidité et la ponctualité des opérations de livraison», explique
Franceschelli. C’est ainsi qu’ALLNET - The Alliance of Networks a été fondé en 2012 :
un réseau paneuropéen réunissant des entreprises occupant des positions de
premier plan sur les marchés italien, français, allemand et anglais, capables
de garantir ensemble des normes unifiées de distribution des palettes dans
toute l’Europe. Et une dimension industrielle : 41 pays couverts, 18 entrepôts
internationaux, 347 points de distribution, 28 000 employés, plus de 9 millions
de palettes déplacées par an.
La force de la palette. Tout commence par un moyen
de réduire les coûts réels et environnementaux. Au demeurant, la palette est
une structure plate sur laquelle sont placées des marchandises. Une palette est
la base structurelle d’une unité de charge qui permet la manutention et le
stockage au moyen d’outils tels que les chariots élévateurs à fourche. L’invention
remonte au XXe siècle, mais ces dernières années, l’utilisation des palettes a
progressivement remplacé les systèmes de stockage tels que les caisses en bois
et les tonneaux. L’idée est née dans le domaine civil, en s’inspirant du
travail de l’armée américaine pendant la Seconde Guerre mondiale: placer
les fournitures à transporter en Europe sur des plates-formes en bois
permettait de gagner du temps et de garantir l’isolation des matériaux par le
bas. Aujourd’hui encore, tout passe par les expéditions. Car même si cela peut
paraître paradoxal, dans les années connectées, les biens comme les personnes
voyagent. «Après tout, nous sommes les protagonistes d’un modèle opérationnel
qui a su résister même au Brexit. Lorsque certains expéditeurs ont suspendu
leurs livraisons au Royaume-Uni, nous avons assuré la continuité du transport
dans un moment délicat de transition, ouvrant ainsi de nouveaux scénarios pour
la logistique nationale. Vous vous occupez d’abord de toute la paperasse, y
compris les factures, puis vous livrez», souligne Franceschelli. Pour ce
top manager, à l’avenir, la vitesse devra nécessairement être liée à la qualité. «Le
marché a tellement grandi et changé. Tout s’est accéléré, même dans la tête des
gens, et la palette expresse a rendu tout cela bien plus efficace. Mais la
rapidité et la qualité impliquent de suivre les marchandises, d’être proactifs,
d’écouter le marché», conclut Franceschelli. Le bon chemin reste celui du
travail bien fait.
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